
Marc Buléon raconte pour dire l’intime et la beauté de l’Autre, rattraper le temps égaré de son enfance où les histoires n’avaient pas cours.
Il a fallu le temps de l’âge adulte, le temps d’une vie d’ébéniste pour reconnaître sa voix dans la quiétude de son atelier et apprivoiser ce que souhaitait dire cette voix, le temps d’une autre vie de musique pour oser enfin chanter. Ces libertés-là, dire et chanter, une fois acquises, ont pris le pas sur tout. Raconter, dire, être entendu. Partager le doute et le questionnement face à la vie, dire la part de féminité qui se cache sous l’épaisse carcasse de l’homme, rire aussi parce que le rire est le plus court chemin pour rejoindre l’Autre.